Richert redoute le démantèlement du Grand Est… et il a raison d’être inquiet.


300_Richert_GEPhilippe Richert, président de la région Grand Est voulue par Manuel Valls et François Hollande, craint de voir disparaître SA grande région et demande à ses fonctionnaires de tout faire pour  bétonner l’ensemble et rendre impossible un retour aux frontières historiques de l’Alsace.

Mauvaise stratégie que les Alsaciens n’oublieront pas.

En effet, la question de la réforme territoriale et de l’avenir de l’Alsace en tant que collectivité peut resurgir dans le débat de la prochaine élection présidentielle et personne ne peut dire ce que fera le prochain président de la république. Il est important que les candidats soient bien conscients que, majoritairement, les Alsaciens n’ont pas apprécié pas d’avoir été fusionnés de force avec la Champagne-Ardenne et la Lorraine et qu’ils n’apprécient toujours pas.

La tentative ratée de Richert d’imposer une nouvelle taxe régionale n’a pas plaidé en faveur du Grand-Est. Et quand Richert s’est fait huer par des militants de son propre camp lors du meeting de Nicolas Sarkozy le 9 juillet dernier à Brumath, il a forcément pris la mesure du rejet qui monte.

400_démantellementLa volonté de revenir à la Région Alsace d’avant la réforme s’exprime dans tous les partis ou courants : chez les autonomistes et les régionalistes, bien sûr, mais aussi chez Les Républicains et à l’UDI. C’est d’ailleurs cela aussi qui fait peur à Philippe Richert : quand des élus alsaciens Les Républicains, comme Éric Straumann ou Laurent Furst, prennent des initiatives pour réclamer la restauration de la Région Alsace, c’est que la région Grand-Est n’est pas très solide. Quand des intellectuels alsaciens et des groupes issus de la société civile alsacienne lancent des pétitions et des motions contre la région Grand-Est, c’est que le malaise grandit.

Puissent ces initiatives se multiplier et les pétitions prospérer ! Il faut que les Parisiens entendent la colère des Alsaciens.GE_QUADRI