Référendum : le FN alsacien montre son vrai visage


L'affiche du FN contre le Conseil d'Alsace

L’affiche du FN contre le Conseil d’Alsace

Recadré par Paris, le FN alsacien montre son vrai visage : celui du nationalisme étriqué. Recadré par Marine Le Pen, Patrick Binder, chef de file des frontistes alsaciens, montre que son attachement de folklore à l’Alsace n’a pas résisté aux ordres venus de Paris. Après avoir été timidement favorable au Conseil unique d’Alsace, le FN local est désormais résolument contre. Ce parti jacobin et centralisé a fait publier des notes, des argumentaires et des oukases affolants.

«Je veux une Alsace française» peut-on lire sur l’affiche. Le slogan est scandaleux puisqu’il donne à penser que l’Alsace ne le serait pas ou plus, non pas du fait des flux migratoires, mais de la réalité de son identité rhénane et européenne. La caricature de l’Allemagne dessinée sur le tract FN est une honte pour l’amitié franco-allemande. Avec le FN, les travailleurs frontaliers seraient donc interdits, les frontières fermées et l’Alsace repliée.

S’il fallait une raison de plus pour dire « Oui » à la fusion des collectivités, elle est trouvée.
Il appartient aux Alsaciens, de voter « unis face à Paris » et aux partis parisiens. Il appartient aux Alsaciens, tentés un temps par le vote FN, de comprendre que la défense de l’identité alsacienne ne passe pas par le FN.

En insultant l’Alsace, en insultant l’amitié franco-allemande, Marine Le Pen tombe dans l’anti-germanisme primaire et confirme son irrespect des régions à forte identité. Le masque tombe !

Jacques Cordonnier
Président du Mouvement Régionaliste Alsace d’Abord