Non à la nouvelle taxe Richert-Valls !


Pour une poignée de main avec un ministre, Richert semble prêt à tout, même à imposer un nouvel impôt.

Pour une poignée de main avec un ministre, Richert semble prêt à tout, même à imposer un nouvel impôt.

L’Association des Régions de France, présidée par Philippe Richert, vient d’annoncer la création d’une nouvelle taxe qui viendra frapper les ménages propriétaires de leur appartement et les entreprises : la taxe spéciale d’équipement régional.

Philippe Richert et tous les partisans de la fusion des Régions avaient promis que la réforme territoriale permettrait de faire des économies. En fait d’économies, les contribuables ne découvrent que des augmentations ou des créations de taxe. Après l’augmentation de la taxe sur les cartes grises, les Alsaciens vont devoir s’acquitter de la nouvelle taxe négociée par Philippe Richert, Manuel Valls, et Christian Eckert, secrétaire d’État au budget.

400_Carte_griseD’autres présidents de région Les Républicains, tels Christian Estrosi en PACA ou Xavier Bertrand en Hauts de France, s’opposent à la nouvelle taxe régionale et s’emploient à défendre les intérêts de leurs contribuables. Xavier Bertrand annonce qu’il fixera le taux de cet impôt « à zéro ». Philippe Richert, lui, a salué le 27 juin la mise en place de ce nouvel impôt dans un communiqué :

« Nous avions besoin de ce volet pour permettre de travailler pour nos territoires en lien avec l’État. C’est une avancée pour nous tous dans une volonté commune de redresser le pays avec une meilleure efficacité de nos politiques publiques. Nos efforts ne s’arrêteront pas là, ce dialogue État-régions est nécessaire, et il doit être permanent. »

300_DNACe verbiage annonce d’autres augmentations d’impôt. N’oublions pas que Philippe Richert demande que lui soient transférées toujours plus de compétences et de charges, même les plus absurdes. C’est ainsi qu’il a demandé le 14 janvier 2016 à s’occuper des routes nationales sur le territoire du Grand Est en réclamant les moyens financiers correspondants. Comme on sait que Manuel Valls ne lui donnera pas un sou, il faudra bien solliciter une fois de plus le contribuable.

Quand donc les responsables politiques alsaciens comprendront-ils que seule une réforme en profondeur des ressources des régions nous permettra d’assurer la croissance et l’emploi ? Si la Lorraine et la Champagne-Ardennes s’accommodent des petits arrangements de Philippe Richert avec l’État, les Alsaciens doivent au contraire demander qu’une partie de la TVA collectée ici reste en Alsace, afin de financer les projets que nous aurons choisis nous-mêmes, en toute indépendance vis-à-vis du préfet et des services de l’État.